L’inattendu

Attends-toi à l’inattendu !

aTTENDS-TOI à l’inattendu ! L'inattendu 5 avril 2024 « Attends-toi à l’inattendu » Edgard Morin Imaginez un instant, un matin comme les autres… Vous êtes tranquillement en train de boire votre tasse de café tout en consultant les nouvelles du matin sur votre mobile avant de partir au travail. Un message apparaît brusquement sur votre écran de téléphone portable « Désolé pour cette interruption, mais nous avons fait une erreur : vous vous êtes abonné à l’édition VUCA (ou BANI), et vous étiez en train de lire l’ancienne édition standard. » Votre écran de téléphone portable s’éteint puis se rallume. Vous êtes encore sous le coup de la sidération la plus totale. Quelle est la « bonne information » ?  Comment s’orienter vers demain quand les informations semblent floues, paradoxales ou contradictoires ? Deux options de mise en mouvement émergent : la plus logique et la moins logique.  Option 1 – la plus logique : Faire rentrer l’incertitude dans la normale ou l’illusion de contrôle La réaction classique (au-delà du déni qui peut aussi opérer) consiste à s’accrocher à ce que l’on connaît et à tout ce qui a pu fonctionner par le passé : il suffirait d’analyser, de simplifier, puis de prendre des décisions « incrémentales » pour limiter les risques en attendant de recueillir des données plus complètes. Cette méthode, bien que rassurante, se heurte inévitablement à l’échec ou à l’insuffisance de résultats face à la complexité croissante, aux interdépendances et à l’instabilité de notre environnement. Cette réaction logique permet de se rassurer en faisant rentrer l’incertitude dans une forme de prévisibilité et de cohérence. La limite de cette stratégie d’exploitation du connu se vit au quotidien dans les organisations et se lit « en clair » ou « en creux » dans la presse : Dernière lecture en clair des limites des stratégies d’exploitation du connu en incertitude : « Neutralité carbone : un tiers des entreprises n’ont pas tenu les engagements pris à la COP26 : Si à la COP26, plus de 1 000 entreprises s’étaient engagées à s’aligner sur un scénario 1,5°C, deux ans plus tard, un tiers d’entre elles n’ont pas tenu leurs promesses. Technologies incertaines, scope 3 difficile à appréhender, vision à long-terme… la transformation des modèles ne fait que commencer. » source Novethic NB tandis que l’incertitude rebat encore les cartes avec de nouveaux scénarios anticipés à +2°C et +4°C  Dernière lecture « en creux » sur les conséquences de cette course contre l’urgence qui ne semble jamais suffisante et fait douter du sens et monter l’anxiété. C’est ce que nous rappelle le baromètre de référence Empreinte Humaine/opinionWay d’octobre 2023 : « la détresse psychologique des salariés augmente : 35% des salariés se disent épuisés émotionnellement malgré des mesures renforcées dans les organisations concernées. » L’accélération technologique renforce cette insécurité psychologique si l’on en juge une autre étude réalisée par OpinionWay et Ecole 42 en mars 2024 s’intéressait aux Français et à leur perception des nouvelles technologies (Intelligence Générative). Deux chiffres de l’étude interpellent également : 2/3 se sentent dépassés par les nouvelles technologies (ChatGpt, Sora, MidJourney…) et environ 80% estiment que le rythme est beaucoup trop rapide. Quelles sont actuellement les posologies concrètes proposées pour faire rentrer l’inconnu dans le connu ? Identifier ses peurs, les disséquer, prendre du recul, et chercher du positif dans tout cela, tout en proposant d’élargir votre zone de confort. Cette approche ne résout pas l’enjeu d’incertitude liée à de la reconfiguration permanente : 1/ Elle cherche à « linéariser » la peur de l’incertitude. En effet, cette approche est idéale en terrain plat et linéaire : si j’ai identifié m’a peur, que je l’ai surmontée, je serai plus à l’aise quand je serai confronté à un nouvel événement incertain.  Sauf que le prochain événement incertain prendra une nouvelle forme ; je serai peut-être un peu moins surpris mais je ne saurai pas plus comment rebondir car je serai face à une autre peur, celle du manque peut-être, quand j’avais préalablement travaillé sur la peur d’agir. 2/ Le deuxième problème de cette « solution » c’est qu’elle est basée sur un présupposé énorme et incapacitant : le présupposé est simple « tu n’es pas capable de gérer l’incertitude ou très peu ». Mais alors comment se préparer à l’incertitude ? Comment bien vivre l’incertitude à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui, plus que d’habitude ? Nous oublions souvent que l’incertitude constitue un ingrédient clé de nos vies quotidiennes ; par exemple il est rare de commencer une conversation avec quelqu’un en sachant à l’avance comment elle va se terminer. A haute dose, l’incertitude peut engendrer, à juste titre, des peurs qui paralysent ou distordent les comportements et diminuent la performance, la prise de décision ou la productivité.  Ces réactions sont en effet logiques (et c’est sur cette logique que s’appuie les posologies proposées par l’option 1) si l’on considère le fonctionnement de notre cerveau.  Les neurosciences ont largement démontré que la fonction la plus essentielle de notre cerveau consiste à maintenir notre sécurité. Pour ce faire, notre cerveau régule en permanence le fonctionnement de notre corps et devine si la personne ou la situation en face de nous constitue une menace ou une opportunité. Notre cerveau favorise l’efficacité, ce qui équivaut à la logique suivante « simplicité ou connu = bon »,  « incertitude ou inconnu = mauvais ». L’incertitude remet en question cette préférence pour la simplicité en présentant de multiples options et résultats. Lorsque nous nous sentons menacés ou dépassés par la complexité ou l’incertitude, il est plus facile de résister ou d’ignorer les situations incertaines et ambiguës. Nous simplifions, négligeons ou réagissons de manière excessive, agissant sur la base de conclusions erronées et incomplètes et manquant ainsi des opportunités cachées. Nous pouvons aussi, comme vu dans l’option 1, nous équiper un peu mieux face à toutes les peurs qui vont surgir immanquablement en essayant de leurrer notre cerveau « incertitude = pas complètement mauvais ». La deuxième option (et le parti pris Wonderloop©) consiste à renverser ce schéma classique qui, de plus, n’est pas très enthousiasmant. 2ème option – la moins logique (?) : accueillir l’incertitude comme nouvelle certitude et s’engager dans des stratégies d’exploration Il existe

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Qu’est-ce qu’un wonderlooper ?

Qu’est-ce qu’un wonderlooper ? Imagination Créatrice, L'inattendu, Réinventer 2 février 2024 L’esprit joyeux de réinvention dans un monde en reconfiguration permanente Face aux défis majeurs et à l’incertitude radicale, tout est à réinventer : la consommation, le travail, les relations, les solidarités. Se contenter de « penser autrement » en modifiant les modèles connus et établis (d’hier) limite notre capacité à envisager l’avenir et nous ramène à des stratégies qui créent peu de différence et peu d’enthousiasme. Penser grand et agir grand pour créer ces nouveaux chemins vibrants et vivants, c’est l’esprit Wonderloop©. Pour créer ces nouveaux chemins qui n’existent pas encore, le Wonderlooper, est guidé par trois quêtes stratégiques : trouver la résonance, la pertinence, la singularité radicalement positive. L’esprit Wonderloop© c’est une invitation à redevenir explorateur de territoires inconnus, à court-circuiter joyeusement vos perceptions inconscientes qui limitent le champ de vision et le champ des possibles, à réveiller votre imagination créatrice (savoir penser hors de l’algorithme et avec), à développer votre pensée intégrative tout en embrassant l’incertitude. Quand certains « visent les étoiles pour décrocher la lune », le Wonderlooper croit au Merveilleux pour repousser les limites du possible et réinventer les paradigmes établis. Pour le Wonderlooper, croire au Merveilleux n’est ni de l’optimisme béat, ni une mièvrerie, ni une hallucination de l’esprit, mais un levier stratégique revisité, puissant qui nous élève vers le haut et nous montre le vrai pour réinventer et transformer équipes et organisations. Le Merveilleux transforme les impossibles, stimule la création de solutions innovantes+, insuffle de l’énergie et de l’enthousiasme dans les équipes, et érige l’extraordinaire en norme pour apporter des réponses à la hauteur des défis actuels. Le Wonderlooper s’engage coeur, corps, tête dans cette aventure stratégique et s’appuie sur la playlist stratégique Wonderloop©, une combinaison inédite de variations imaginatives et d’outils stratégiques. Êtes-vous prêt.e à suivre le fil de la réinvention pour bâtir un monde vibrant et vivant pour tous ?   ou suivre lien ici 2023-2024 ©wonderloop Marianne Dekeyser est depuis plus de 20 ans au service du « penser et faire autrement » conférences, workshops stratégiques et formations avec des Comités de Direction et managers. Son constat ? Il faut aller au-delà du penser autrement et faire autrement » si nous voulons créer un monde radicalement positif et enthousiasmant pour tous.Quand tous les imaginaires et les business modèles liés sont à réinventer, Wonderloop© est la méthode stratégique radicalement différente pour réinventer demain sans penser comme hier : de la page blanche jusqu’au business modèle régénérateur. Tous les workshops sont coanimés avec des complices-experts ! Pour plonger dans les wonderloops (conférences imagination stratégique, workshops…), suivez le lapin blanc 🐇  

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3 joyeux courts-circuits de rentrée

3 joyeux courts-circuits de rentrée Formule magique, L'inattendu 30 août 2023 Cette huitième (et avant dernière) carte stratégique estivale ne donne pas de recettes de Rentrée, elle vous invite aux joyeux courts-circuits et à sortir de la moyenne ! Ce titre de billet s’inspire bien sûr du dernier livre d’Etienne Klein « courts-circuits ». Dans cet opus, l’auteur-scientifique-philosophe invite à renverser notre logique de tout compartimenter, « d’atomiser la vie des idées en petites spécialités étiquetées bien comme il faut pour […] plutôt provoquer des courts-circuits au petit bonheur la chance et, si possible, des étincelles. » L’un des courts-circuits introduit par l’auteur et, qu’il me semble urgent de partager, c’est celui de la joie. Citant le philosophe Clément Rosset pour lequel « la joie est une force majeure », ni remède, ni échappatoire : prendre plaisir au réel tout entier sans en masquer aucun aspect, aussi effroyable soit-il ». Mais comment trouver des ouvertures enthousiasmantes quand tout semble contraint et fermé ? Court-circuitons ! Définition Court-circuit : Contact entre deux conducteurs d’un circuit électrique entraînant le passage direct du courant d’un conducteur à l’autre au lieu du circuit normal, une augmentation de l’intensité du courant et une élévation dangereuse de la température des conducteurs; p. méton., rupture de courant provoquée par ce contact. Au figuré : Voie beaucoup plus courte que la normale. La nouvelle s’est communiquée, en court-circuit, d’un bout à l’autre du village (R. MARTIN DU G., Vieille Fr.,1933, p. 1079).  Source Dictionnaire CNRTL Nous pourrions nous interroger sur le concept de « la normale » dans un monde où les logiques doivent être renversées ou réinventées mais gardons cette interrogation pour la conclusion. Nous, les courts-circuits cognitifs, ça fait plus de quinze ans que nous les pratiquons…joyeusement avec différents types d’activités parce qu’ils servent à percuter joyeusement nos routineuses de la pensée (= nos représentations des possibles et des impossibles). Les joyeux courts-circuits cognitifs agissent en effet comme une baquette magique : ils ouvrent presque systématiquement les portes des fameux « inconnus/inconnus » : ce qu’on n’avait pas pensé, là où on n’aurait pas regardé et qui s’avère des espaces de possibilités encore non explorés. A l’instar des grands Explorateurs qui partaient repousser les limites des cartes et de notre vision du monde, les « inconnus/inconnus » sont les territoires où l’exploration se mêle à l’incertitude mais c’est aussi le lieu où les horizons s’élargissent, où les visions audacieuses prennent forme et où l’enthousiasme pour l’avenir trouve sa source. Il est temps de partager quelques exemples… Expliquer ce qu’est un business modèle régénérateur Pour toutes celles et ceux qui cherchent à expliquer simplement ce qu’est un business modèle régénérateur (cela fait pas mal de personnes en ce moment) sans repasser par le discours logique classique (que j’ai moi-même suivi quelque temps sans joie véritable) :  je parle des limites planétaires, des rapports du GIEC  j’explique les nuances de durabilité (extraction, contribution, régénération)  je donne quelques exemples Si vous vous intéressez à la régénération (qu’elle soit biologique, socio-écologique…) et que vous avez lu le dernier livre de Muriel Macé : RESPIRE, vous saurez comment renverser votre façon d’aborder cette thématique stratégique-clé, de façon transdisciplinaire, en touchant les personnes dans ce qu’elles connaissent déjà : leur respiration. Sans souscrire à tous les partis pris de Muriel Macé, le livre fournit une belle introduction à la systémie, aux environnements complexes, à la notion d’intrants, d’extrants, d’indisponibilité des ressources (cf. Hartmut Rosa), de flux, d’écocycles, de risques mais aussi de tempo et de trouver un souffle commun. Pourquoi est-ce un court-circuit ? Pour l’expliquer, il faut revenir à l’un des concepts-clés de la curiosité développé par Georges Loewenstein en 1994, « la théorie de l’écart informationnel » ou pour le dire autrement « la perception d’un différentiel de connaissance ». Cette théorie prédit qu’un individu sera d’autant plus curieux s’il ressent son ignorance(mais pas trop) car il doit penser pouvoir remédier à son manque de connaissance. Paradoxalement, la curiosité dépend de ce que nous connaissons déjà et elle est activée par le juste niveau de complexité et d’ambiguïté. Pour cela, il faut que le manque d’informations soit clairement perceptible par l’individu pour que celui-ci puisse s’en inquiéter. Le problème devient donc d’identifier le seuil minimal d’incertitude qui amènerait à l’exploration. Introduire le principe des modèles régénérateurs agit comme un court-circuit, « une voie plus courte que la normale » qui percute l’idée reçue que le sujet est forcément complexe, tout en vous faisant prendre conscience de ce que vous ne saviez pas. L’humour comme court-circuit relationnel Faire de l’humour devient un exercice périlleux. L’humour incarne néanmoins l’archétype du court-circuit : vous attendiez une histoire qui se déroule logiquement et d’un seul coup, un pas de travers, une langue qui fourche et c’est le rire. Le rire surgit dans l’inattendu, l’ironie, ou via une perspective inédite sur une situation donnée. Quand quelque chose vous fait rire, c’est comme si votre esprit était pris au dépourvu, entraînant une rupture momentanée dans les schémas de pensée habituels. C’est une sorte de court-circuit qui perturbe temporairement le flux normal de vos idées et de votre perception. Nous avons tous fait l’expérience de nous retrouver avec des personnes que nous ne connaissions pas et avons pu constater que le fait d’éclater de rire nous rapprochait immédiatement. Peut-on avoir de l’humour et être engagé ? La preuve par l’exemple avec la marque bien connue « Les 2 Vaches » ? Et bien sûr l’incontournable Voutch qui sait si bien croquer nos non-sens organisationnels. La sérendipité et non la résilience pour court-circuiter l’incertitude Comment court-circuiter joyeusement l’incertitude, notre « nouvelle normale » ? La réponse attendue serait « la résilience » mais cela n’a rien de joyeux et cela n’est plus suffisant (si tant est que nous soyons d’accord sur sa définition). Retenons la définition actuelle : la sérendipité organisationnelle nous offre un court-circuit et un éclairage plus durable. Reprécisons brièvement ce qu’est la sérendipité : l’art de trouver ce que l’on ne cherchait pas et qui s’avère utile. Le plus fascinant dans ce concept tient au fait que tout le monde sait que la sérendipité est la face immergée de toutes les grandes idées, comment nous les découvrons, les explorons et plus largement comment nous

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42, la réponse à toutes nos questions ?

42, la réponse à toutes nos questions ? Formule magique, L'inattendu 24 juillet 2023 Pour cette sixième carte stratégique estivale, nous nous intéressons à l’énigmatique nombre « 42 », devenu un symbole universel de la recherche de sens et de réponses profondes : quel est le sens de la vie ? Il incarne notre quête (dans tous les domaines) de la réponse ultime, parfaite, incontestable. Mais pourquoi « 42 » ? Dans le livre de Douglas Adams, le Guide du Voyageur Galactique (abrégé en anglais par l’acronyme H2G2 The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy, 1979) , un super-ordinateur géant nommé « Pensée Profonde » est en effet chargé de déterminer le sens de la vie. Après des millions d’années de calculs, la réponse finale qui en ressort est… 42 ! Cette apparente absurdité laisse les personnages perplexes, et les lecteurs se demandent si le sens de la vie peut vraiment être réduit à un simple nombre. Cependant, cette histoire (connue de tous les développeurs) nous pousse à réfléchir sur la nature de nos quêtes existentielles, surtout dans un contexte où tous les imaginaires et les business modèles liés sont à réinventer. Bien que la réponse 42 puisse sembler absurde, elle soulève des questions fondamentales sur la façon dont nous recherchons le sens et le trouvons : une combinaison de « logique » et « magique ». C’est ce que démontre le calcul opéré par la machine « Pensée Profonde ». (NDLR : pour celles et ceux qui resteraient sur leur « faim », nous recommandons la lecture d’un neuroscientifique pour approfondir un peu plus nos propos « le cinéma intérieur » de Lionel Naccache). Pouvons-nous aujourd’hui encore chercher une réponse unique, 42, à toutes nos questions ?  Par temps incertains, il serait judicieux de formuler autrement la question et de la renverser : « De quelles questions avons-nous besoin pour trouver une réponse non pas ultime, parfaite mais audacieuse et enthousiasmante ? » En terrains mouvants, les réponses linéaires d’hier sont vite dépassées ; comme nous invite à le faire le poète Rilke « il nous faut apprendre à vivre avec les questions avant de trouver les nouvelles réponses. » Alors renversons quelques questions ! Plutôt que de nous demander « Comment être plus responsables » ? Demandons-nous « Comment être (joyeusement) à la hauteur ? » et de « façon magique » vous basculerez des fameux KPIs quantitatifs (Key performance Indicators) aux KCCIs (Key Conscious Creators Indicators). Plutôt que de nous demander « Comment rendre nos clients écoresponsables ?Demandons-nous « Qu’est-ce que j’ai en commun avec nos clients que je n’ai pas su reconnaître auparavant ? » vous découvrirez les « 4 enjeux de vie » pour les faire grandir et grandir avec eux : ceux qui veulent devenir, ceux qui veulent partager, ceux qui veulent transmettre, ceux qui veulent s’engager. Plutôt que de nous demander « Qu’est-ce qui me reliait au Vivant et qui a disparu ? ou Qu’est-ce qu’il me manque aujourd’hui pour me relier au Vivant ? »Demandons-nous plutôt « Quel est le lien merveilleux que nous devons (re)créer ? Etc… Vous l’aurez compris, il ne s’agit pas que de sémantique : les questions tristes et purement logiques ne peuvent pas nous aider pour demain. C’est la proposition de Futerra pour aborder les 17 Objectifs de Développement Durable pour réveiller notre imagination et nos ambitions avec ses « Awesome Anthropocene Goals ».  Paradoxalement, quand tout change constamment, nous devons d’abord lâcher prise sur les réponses précises pour requestionner… nos questions, tout en regardant avec plus d’attention le processus de recherche lui-même : c’est là que la sérendipité entre, littéralement, en jeu. La sérendipité c’est l’art de faire des découvertes surprenante et précieuses mais surtout l’art de trouver nos angles morts, ce que nous ne cherchions pas car nous n’y pensions pas. Pourquoi la compétence de sérendipité, plutôt que la résilience, doit être prise au sérieux par temps incertains ? Ce sera l’objet d’une carte postale à venir 😉 Pour conclure, le nombre 42, en tant que « réponse universelle », nous rappelle l’importance de la recherche de sens tout en soulignant le principe même de la vie : imprévisible. En changeant de questions et de logique, nous pouvons nous aventurer dans des territoires fascinants qui nous rapprochent peut-être plus de la vraie réponse sur notre existence, notre contribution positive et notre place dans le Vivant…et le Vibrant. Pour en savoir plus sur les KCCIs, les « enjeux de vie » d’un client…et la pensée magique/logique, c’est par là 👇 2023 ©wonderloop Marianne Dekeyser est depuis plus de 20 ans au service du « penser et faire autrement » conférences, workshops stratégiques et formations avec des Comités de Direction et managers. Son constat ? Il faut aller au-delà du penser autrement et faire autrement » si nous voulons créer un monde radicalement positif et enthousiasmant pour tous.Quand tous les imaginaires et les business modèles liés sont à réinventer, Wonderloop© est la méthode stratégique radicalement différente pour réinventer demain sans penser comme hier : de la page blanche jusqu’au business modèle régénérateur. 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