Nom de l’auteur/autrice :Marianne Dekeyser

La boussole Beau Bon Juste Utile©

LA BOUSSOLE BEAU BON JUSTE UTILE© Stratégies régénératives 4 juin 2024 Au-delà de l’impact, qu’allez-vous faire de Merveilleux pour demain ? Vous n’avez pas pu assisté à notre dernier Wondershot, 30 minutes pour réinventer le jeu des possibles (stratégiques) ?Voici le récapitulatif  de notre dernier événement en ligne pour présenter la boussole éthique et stratégique Wonderloop© : une invitation à élever nos stratégies d’impact pour être à la hauteur des Grands Défis.  Pendant ce Wondershot, nous avons pris l’exemple fictif d’un organisme leader de la formation en France pour mieux appréhender les étapes et engagements radicalement positifs que la Boussole permet d’imaginer et de définir en feuille de route. Les messages-clés :  Quel est le lien entre le Projet européen « Bauhaus Vert », le dernier rapport de l’Agence Européeenne de l’Environnement et l’appel récent de Théodore Tallent à un discours plus rassembleur autour de la transition ? L’éthique, des méta-valeurs qui guident nos décisions et nos expériences du monde pour faire les « bons choix au bon moment ». Que d’aucuns souhaite une transition plus désirable, juste, inclusive, équitable… l’éthique devient le « garde-fou » et levier de l’impact : elle s’impose au cœur de toutes les stratégies et de tous les projets. Pour le dire autrement l’impact n’est qu’un produit de l’éthique. En effet, l’éthique interroge sur les cadres que nous utilisons pour prendre des décisions : Qu’est-ce qu’une bonne ou mauvaise décision ? Comment savons-nous ce qui est bien ou mal ? Quand le monde semble nous échapper par sa complexité et ses défis : réchauffement climatique, évolution vertigineuse de l’intelligence artificielle, inégalités accrues… il appelle toujours plus d’éthique. Le problème, c’est que nous prenons souvent conscience de l’éthique au travers d’expériences négatives, quand nous nous trouvons face à l’injustice, face aux principes bafoués (voir l’exemple simple de la « France Moche » dans la vidéo-résumé ci-dessous).  » Comment anticiper et intégrer l’éthique dans les réflexions stratégiques sans en faire une nouvelle case à cocher ? Dans ce monde polarisé et désorienté, la tentation est grande pour chacun d’entre nous d’une vie repliée sur elle-même et rétrécie aux strictes injonctions ou aux « ticks » d’une directive à remplir. Wonderloop© propose de passer de l’autre côté du miroir pour renverser cette approche et élargir notre champ de vision stratégique avec une éthique qui nous plonge à la fois dans notre réalité (individuelle, collective, économique, écologique et sociale)  et qui soit force d’inspiration pour nous élever au-delà de l’impact. « La crise climatique est une crise de l’imagination » dit Rob Hopkins, certes, pas tant dans les solutions que dans la remise en question de nos méthodes pour réinventer demain. Les « Et si ?» ne suffisent pas si nous voulons redéfinir les trois leviers stratégiques-clés d’une organisation, d’in projet, d’une équipe : sa singularité (qui je suis et quel est mon pouvoir d’influence positive) sa résonance (ou force de connexion et non de persuasion) sa pertinence (ou force d’action et réponse aux grands défis) Wonderloop© vous invite à être joyeusement à la hauteur des Grands Défis avec sa boussole éthique et stratégique qui aide à s’orienter, sans être un guide qui norme.A partir des 4 métavaleurs Beau Bon Juste et Utile©, à vous de réinventer votre activité demain ! Il vous faudra néanmoins changer de question initiale plutôt que de vous demander « Comment  avoir plus d’impact positif demain ? » Demandez-vous « Qu’allez-vous faire de Merveilleux pour demain ? » https://www.wonderloop.co/wp-content/uploads/2024/06/ReKAP_WONDERSHOT_BOUSSOLE-BEAU-BON-JUSTE.mp4 2023-2024 ©wonderloop Marianne Dekeyser est depuis plus de 20 ans au service du « penser et faire autrement » conférences, workshops stratégiques et formations avec des Comités de Direction et managers.Son constat ? Il faut aller au-delà du penser autrement et faire autrement » si nous voulons créer un monde radicalement positif et enthousiasmant pour tous.Quand tous les imaginaires et les business modèles liés sont à réinventer, Wonderloop© est la méthode stratégique radicalement différente pour réinventer demain sans penser comme hier : de la page blanche jusqu’au business modèle régénérateur. Tous les workshops sont coanimés avec des complices-experts ! Pour plonger dans les wonderloops (conférences imagination stratégique, workshops…), suivez le lapin blanc 🐇  Pour les très curieux 😉 le pitch Wonderloop© complet🪄 Wonderloop© est une méthode de réinvention stratégique pour temps incertains basée sur plus de 20 ans d’accompagnement d’équipes dirigeantes pour les aider à « penser et faire autrement ». Face aux défis majeurs et à l’incertitude radicale, tout est à réinventer : la consommation, le travail, les relations, les solidarités… Se contenter de « penser autrement » en modifiant les modèles connus et établis (d’hier) limite notre capacité à envisager l’avenir et nous ramène à des stratégies de survie à l’avenir, qui créent peu de différence et peu d’enthousiasme. Wonderloop© propose une nouvelle approche radicalement différente de la stratégie pour créer un futur vibrant et vivant cad enthousiasmant et respectueux des Hommes et de la Planète En quoi la méthode Wonderloop© est-elle radicalement différente ? 1.Elle invite à élever nos ambitions au-delà de l’impact pour faire de l’extraordinaire la nouvelle norme.Dans un contexte polarisé et désorienté, le principe le plus puissant pour trouver un nouveau souffle commun et passer des stratégies de survie aux stratégies d’envie, c’est le Merveilleux. Au cœur de la méthode Wonderloop, le Merveilleux agit à la fois comme force de propulsion stratégique et comme puissant catalyseur de transformation individuelle et collective. le Merveilleux n’est ni de l’optimisme béat, ni une fuite vers l’imaginaire, ni une simple quête de réenchantement. le Merveilleux va bien au-delà.  Le Merveilleux est doté de 5 pouvoirs magiques et stratégques :1. il nous permet de nous étonner de ce qui ne nous étonnait plus (définition originelle)2. il transforme les impossibles en possibles, 3. il intensifie notre relation au monde et aux autres, 4. il insuffle de l’énergie et de l’enthousiasme dans les équipes, 5. Il et érige l’extraordinaire en norme pour apporter des réponses à la hauteur des défis actuels.Paradoxalement, la presse économique nous parle tous les jours du Merveilleux avec les licornes à impact, l’animal emblématique du Merveilleux,  qui conjuguent ambition démesurée pour la planète et croissance vertueuse. Nous admirons leurs trajectoires exceptionnelles, il est grand temps

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(p)Rendre

(p)rendre Stratégies régénératives 16 mai 2024 L’utilité d’hier à aujourd’hui Dans un contexte polarisé, il semble que deux types de personnes émergent : « ceux qui veulent être utiles, les engagés » et « les autres, ceux qui doivent être éduqués, guidés ou conspués ». Hier, tout devait être utile. Nos loisirs, nos produits, notre temps, nos relations – tout devait être maximisé. Les lingettes étaient utiles pour gagner en efficacité, les packagings garantissaient sécurité et désirabilité, le ciment assurait un bon rapport coût/longévité. Nous connaissons aujourd’hui la face cachée et destructrice de cette utilité. Aujourd’hui, nous avons évolué vers une utilité vertueuse, opposée à la précédente. Bien qu’elle soit essentielle pour transformer l’économie et nos pratiques, elle reste une partie de la solution pour une transition réussie. La prolifération de qualificatifs tels que « transition juste », « transition équitable », « transition désirable » démontre qu’il nous manque quelque chose. L’Impensé de la Transition : le pouvoir du geste « Adressons-nous à un vrai maître, pour qu’il perfectionne le toucher au point d’en faire un tact : l’intelligence remontera de la main à la tête. » disait Henri Bergson Ce qui nous manque pour nous engager dans le monde et en prendre soin, c’est ce qu’il y a de plus humain et simple, le geste : le geste qui relie, guide, dessine, prend soin, crée, surprend, partage, influence, réconforte, donne, écoute, équilibre, transmet, inspire, émerveille. Le geste est notre unité minimum d’impact, qu’il soit positif ou non. C’est à partir de l’expérience du geste que nous pouvons rejoindre et nous relier au reste du monde. Du pouvoir du geste à son impact : (p)Rendre*   Au-delà du geste, il y a la trace qu’il laisse ou non dans nos mémoires et notre quotidien. Les enjeux climatiques exhortent (à juste titre) à nous focaliser sur les traces négatives.  Renversons néanmoins un instant la perspective de négative à générative avec un mot : (p)Rendre. (p)Rendre* invite à se concentrer sur le geste qui rend, celui qui apporte beaucoup plus que ce qu’il ne prend et laisse une trace positive. Les scientifiques appellent cela la « handprint » ou « empreinte de main positive » pour évaluer l’impact global d’un produit/service de manière plus holistique et amplifier les ambitions.L’empreinte de main vient compléter l’empreinte de pied. Les deux fonctionnent ensemble. La première a plutôt une connotation négative, quand la seconde vise originellement à porter un regard appréciatif sur les gestes et actes accomplis en faveur de la transformation écologique et sociale. En effet, tandis que l’empreinte carbone mesure l’impact négatif (les émissions de Gaz à Effet de Serre directs et indirects à réduire sur la chaîne de valeur), l’empreinte de main mesure l’impact positif sur la chaîne de valeur et au-delà (à augmenter). L’empreinte de main prend en compte la dimension climatique (empreinte de main carbone = les émissions évitées pour les clients, équivalent du Scope 4) et plus largement la contribution positive aux Objectifs de Développement Durable des Nations Unies de votre produit ou service : tout ce qui peut servir, soutenir, ancrer les conditions et comportements durables pour le plus grand nombre. Vous pourriez dire que la RSE finalement correspond peu ou prou à la valorisation de l’empreinte de main positive. Les deux principes intéressants à retenir derrière ce terme sont liés, d’une part, à l’idée concrète de la main et, d’autre part, l’approche (ré)générative pour mobiliser, encourager les grands gestes vers les autres, pour les autres. C’est ce que résume le tableau ci-dessous issu de l’article de Recherche « Notre empreinte de main environnementale : le bien que nous faisons » :  Source J. Biemer, W. Dixon and N. Blackburn, « Our environmental handprint: The good we do, » 2013 1st IEEE Conference on Technologies for Sustainability (SusTech), Portland, OR, USA, 2013, pp. 146-153, doi: 10.1109/SusTech.2013.6617312 Aujourd’hui, nous ne regardons que nos pieds et leur empreinte. S’intéresser à l’empreinte de main nous appelle à lever les yeux et observer nos merveilleux gestes. Souvenez-vous, nous avons fait un rêve…rempli de merveilleux gestes « Un rêve est une Merveille, beauté et terreur mêlée » Anne Dufourmentelle –Intelligence du rêve La pandémie (qui semble bien loin déjà) a été un cauchemar pour la majorité des personnes : une dystopie bien réelle, à ciel ouvert et entre quatre murs…et pourtant retournons-nous un instant en arrière (cela semble loin) et reprenons les « gestes » (éphémères) qui nous ont fait résonner durant cette période : du gel hydroalcoolique fabriqué par de grandes marques cosmétiques, un masque de plongée réinventé en masque de protection, des livreurs improvisés au service de certaines populations plus fragiles… Cette forme d’ingénuité/générosité nous a fait vibrer alors qu’elle n’apparaissait dans aucun « bas de bilan ». Ces gestes nous ont marqués car ils révélaient une forme de vérité et d’authenticité : de vivre en silo derrière quatre murs, nous prenions conscience de la puissance du « réseau », de la communauté mais aussi de notre capacité à nous réinventer malgré un contexte ultra-contraint. Que reste-t-il de ces « gestes » alors que le caractère extra-ordinaire de la période s’est effacé ? Peut-être faut-il comprendre que ces gestes qui nous ont réveillés et émerveillés en combinant quatre dimensions interdépendantes : le Beau, le Bon, le Juste, l’Utile Le BEAU Geste avec une forme d’élégance et de pertinence à sortir de son pré-carré et de la logique de marché. Le Geste BON, généreux, empathique, altruiste et humaniste Le Geste JUSTE, respectueux, inclusif, rétablissant une forme de réciprocité et d’équité Le Geste UTILE, au service de la sécurité et de la satisfaction des besoins de tous et du collectif Nous avons tous dit « oui » à ces gestes. D’un seul coup, nous n’étions plus prisonniers d’une histoire vécue, elle pouvait être réimaginée, racontée autrement avec authenticité et avec une touche de Merveilleux. Le Merveilleux  inspire de meilleures questions À la question « quel sera votre impact positif demain ? » remplaçons-la un instant par « Qu’allez-vous faire de Merveilleux pour demain ? » Quels gestes extraordinaires allez-vous poser pour promouvoir le Beau, cultiver le Bon, Défendre le Juste et intégrer l’Utile ? Mais avant, comment vous connectez-vous au monde ? Qu’est-ce qui vous relie en premier au monde ? Est-ce le

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Résonance, Pertinence, Potentiel

résonance, pertinence, potentiel Stratégies régénératives 25 avril 2024 « Je consomme juste moi non plus » ou pourquoi le marketing et les marques doivent se réinventer avec trois nouveaux critères. Deux études récentes menées par l”Obsoco (l’Observatoire Société et Consommation) sur “Sobriété et modes de vie” et le cabinet Forrester “le paradoxe du consommateur responsable” démontrent notamment que la posture de consommation responsable reste ambigüe et l’acte d’achat dicté, au final, par l’arbitrage prix. Les Français et la sobriété. Crédits : Carenews Bien que la refonte de notre économie nous présente un défi monumental, elle nous donne également l’occasion de créer une économie qui assure la prospérité pour tous, le principe-même des 17 Objectifs de Développement Durables 2030 promulgués par l’ONU.   Concept et catégorisation par Buster Benson – Design par John Manoogian III Pour raisonner en termes de prospérité, il nous faut opérer une révision critique (ou copernicienne) des paradigmes traditionnels qui ont longtemps orienté notre prise de décision stratégique et les guident encore aujourd’hui : la désirabilité, la faisabilité, la viabilité. Si les normes (ESG, CSRD, ISO…) cadrent désormais des stratégies d’entreprises et de marques plus vertueuses, elles le font en effet autour de l’ancien paradigme adapté : l’(éco)désirabilité, l’(éco)faisabilité, et l’(éco)viabilité. Rappelons les principes originels et limites désormais connues de la triade « Désirabilité, Faisabilité et Viabilité » Désirabilité : Traditionnellement axée sur une satisfaction immédiate, la désirabilité tend à se concentrer sur les besoins hédonistes (recherche du plaisir) des consommateurs sans prendre en compte les impacts environnementaux et sociaux ni les besoins à long terme de notre planète. Pour ce faire, la désirabilité s’est largement appuyée sur le cadre référentiel de la pyramide de Maslow pour comprendre les motivations et les besoins humains, avec ces cinq niveaux distincts et hiérarchisés (même si telle n’était pas l’intention de départ du chercheur) : en répondant d’abord aux besoins physiologiques de base, puis la sécurité, l’appartenance, l’estime de soi et enfin accomplissement de soi. Faisabilité (technique) et Viabilité (économique) : La faisabilité est souvent restreinte par des contraintes économiques de rentabilité à court terme et des limites techniques. Repenser à vos dernières réunions de remue-méninges pour imaginer un nouveau produit/service et repenser aux critères de sélection qui ont  prévalu. Il y a 90% de chances que la faisabilité ait joué en faveur de la solution retenue. La viabilité s’est quant à elle, principalement concentrée  sur les aspects économiques, négligeant les impacts sociaux et environnementaux ou externalités négatives. La version « éco » de notre triade « désirabilité », faisabilité », « viabilité » permet  d’intégrer des critères éthiques, responsables et durables. L’écodésirabilité mérite notre attention car ses presupposés nous conduisent à une aporie : vouloir changer les paradigmes de consommation sans changer de référentiel. Aider le consommateur à mieux consommer, à faire preuve de sobriété, et l’éduquer aux produits « responsables » font partie des stratégies d’écodésirabilité notoires pour transformer les modèles de consommation. L’écodésirabilité conduit à deux options : la déconsommation (arrêtons de satisfaire nos désirs) ou la consommation juste (maîtrisons nos désirs) dans un rapport au monde qui reste fondamentalement consumériste (hédoniste) comme l’analyse  Mazarine Pingeot dans son dernier livre “Vivre sans”. Elle y détaille en profondeur tout le paradoxe du discours sur les produits “sans” (sans sucre, sans OGM, sans sel ajouté…qui me permette de m’acheter de la santé) et plus largement la consommation « sans » comme la sobriété heureuse (qui reste un choix de consommation), soulignant combien ces concepts restent ancrés dans le référentiel de l’économie du désir et de la satisfaction. Entre “consommer juste” et “déconsommer” quelle est la 3ème voie ? Avant tout, il est essentiel de repenser le prix comme composante-clé du mix marketing. La « greenovation » basée sur l’écodésirabilité, l’écoconception, et l’écoviabilité est bien sûr le minimum vital de l’engagement des marques mais il se fait systématiquement au détriment du prix (ou un prix premium). Or les entreprises peuvent continuer à lancer des stratégies climatiques mais si seule une minorité peut y accéder (voir Etude CITEO 2023 « Rendre la consommation responsable accessible« ) cela pose d’emblée une barrière aux changements de comportement. On ne peut en effet critiquer la résistance à des pratiques de consommation plus écoresponsables sans prendre en compte l’impact du coût. Sinon le « consommer responsable » deviendra le nouveau statut social  nourri par la logique du prix premium systématiquement appliqué à un produit/service écoresponsable. Cela semble, a priori, impossible à faire quand il s’agit de mieux rémunérer des acteurs de la chaîne de valeur ou des pratiques industrielles qui requièrent des investissements-clés. Pourtant, la méthode de « design-to-cost » ou conception à coût objectif devient une option à réintégrer dans les réflexions stratégiques. La méthode s’est fait connaître avec le lancement de la Dacia à un prix ultra-compétitif tout en garantissant la fiabilité, elle a essaimé depuis chez de nombreux industriels ou chez Ikea par exemple. Le Design-to-cost renverse la logique de développement d’un produit ou d’un service :  on ne déduit pas les coûts d’un produit/service en partant des contraintes techniques, mais on conditionne la solution (éco)faisable aux contraintes d’acceptabilité (prix) du marché.  L’approche requiert en général de définir les critères-clés d’une offre tout en maintenant une exigence  environnementale, sociale. Par ailleurs, subventionner systématiquement des produits écoresponsables est-il une stratégie durable ? Les chiffres récents concernant l’achat de voitures électriques (au lieu de voitures thermiques) semblent démontrer le contraire comme l’explique cet article récent dans le magazine La Tribune.  Si la réflexion sur le prix n’est plus une option, elle ne change fondamentalement pas notre rapport au monde dominant, qui reste consumériste. La troisième voie propose de redéfinir notre perception des besoins et des désirs à l’aune de la prospérité. Cette démarche exige que nous reconsidérions les besoins essentiels à l’épanouissement individuel, nous incitant à dépasser la simple consommation pour embrasser des perspectives plus larges. Hartmut Rosa, sociologue et philosophe reconnu, décrit la prospérité comme la « vie bonne » ou « résonance« , c’est-à-dire une relation réussie entre soi, les autres et le monde (dont la nature). Cette relation renverse notre logique de conquête permanente et agressive du monde où tout doit

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Régénère-toi d’abord

régénère-toi d’abord ! Stratégies régénératives 19 avril 2024 Dans notre course à la création de stratégies responsables, durables, positives, régénératives… notre premier défi n’est paradoxalement pas tant l’enjeu auquel nous devons répondre que nous-mêmes : notre façon de penser. Nous continuons à apporter des réponses linéaires dans un monde qui ne l’est plus avec des stratégies d’amélioration/adaptation déjà largement utilisées dans le monde « d’avant » : des stratégies du « plus de » ou « moins de » qui restent sur une logique arithmétique, performative, incrémentale. Le meilleur exemple nous vient d’une métaphore utilisée par tous les économistes internationaux et que nous avons adaptée à notre contexte : la Reine Rouge. Inspirée du célèbre conte de Lewis Carroll quand Alice passe de l’autre côté du miroir et se trouve embarquée dans une course folle avec l’un des personnages principaux, la Reine Rouge. Alice s’étonne rapidement de courir et de ne pas bouger, ce à quoi la Rouge lui répond « ici il faut courir toujours plus vite pour rester à la même place ». Cette métaphore résume les stratégies du « gagner toujours plus » : gagner un point de part de marché, un point de marge ou diminuer les coûts diminués pour rester concurrentiels. Ces stratégies sont aussi désormais appelées, avec le recul, les stratégies « gagnants-perdants » ; les perdants, nous les connaissons désormais via l’épuisement des ressources et des personnes.  Ces sont aussi des stratégies de surexploitation du « connu ». Pour le dire autrement, les réflexions stratégiques se déployaient dans des contextes où les concurrents étaient connus, de même que les méthodes à appliquer etc… Aujourd’hui, nous essayons de « penser autrement et faire autrement » mais nous pensons dans la grande majorité comme avant : nous sommes embarqués dans la course à la Reine Verte. La génération d’idées neuves reste, en effet, très conservatrice sans confrontation avec des « surprises » ou « information étonnante » pour bousculer nos routines de la pensée. (source :  Processus de l’imagination, Karl Friston, neuroscientifique expert Imagerie cérébrale @ University College London / BCG Institute 2018). Course à la Reine Rouge et Course à la Reine Verte Pour expliquer plus précisément le concept de Reine Verte et le principe conservateur de notre cerveau, je fais un détour par une expérience  que j’ai menée pendant près de 10 ans avec tout type d’équipe pour expliquer la différence entre créativité et innovation, de même que la nécessité de méthodes spécifiques pour nous aider à penser autrement. Il s’agit de l’expérience des bougies réalisée par le psychologue Karl Duncker en 1945, qui illustre le phénomène de fixation fonctionnelle. La fixation fonctionnelle correspond à un biais cognitif qui restreint la faculté d’une personne à employer un objet de manière différente de son usage traditionnel, sa fonction première, et qui réduit l’aptitude d’un individu à innover et à faire preuve de créativité dans la résolution de problèmes. L’expérience est simple : les participants disposent d’un kit et d’un contexte connu : une boîte d’allumettes vide, des punaises et quelques allumettes posés sur un table. Ensuite, l’expérience consiste à demander aux participants « Comment faire pour fixer la bougie sur un mur de façon à ce que la cire ne coule pas sur le sol ? » en utilisant seulement le kit mis à disposition (la boîte d’allumettes et les punaises). Dans l’expérience originelle de Duncker, peu de participants trouvaient la solution et cela démontrait la difficulté à voir la boîte comme support plutôt que comme simple conteneur. Si vous faites l’expérience aujourd’hui, le résultat est totalement différent car bon nombre d’équipes sont déjà rodées au « comment faire pour » avec peu de ressources au quotidien : « Comment faire pour remplacer untel qui ne sera pas là aujourd’hui ? » « Comment faire pour finir ce dossier avec la masse d’autres dossiers à finaliser ? » etc… Nous passons nos journées à jongler avec la fixité fonctionnelle : le cadre est connu et il nous suffit d’appliquer la fameuse méthode SCAMPER, une technique de pensée créative utilisée pour générer des idées innovantes et améliorer les produits ou services existants. Son acronyme vous guide à travers sept stratégies de réflexion différentes : Substituer, Combiner, Adapter, Modifier, Mettre à d’autres usages, Éliminer, et Renverser ou Réorganiser. Chaque lettre de l’acronyme encourage à explorer de nouvelles perspectives et possibilités en posant des questions spécifiques, permettant ainsi de découvrir des solutions originales et de stimuler la créativité.  En revanche, ce qui est intéressant, c’est la deuxième partie de l’expérience que j’ai imaginée et qui est enchaînée à la précédente : il s’agit d’explorer encore plus les limites de la créativité et de la fixité fonctionnelle en contexte inconnu, face à la page blanche, quand le cerveau doit passer en mode divergence pour aller chercher des idées neuves. Vous redonnez exactement le même kit aux équipes (une boîte d’allumettes vides, quelques allumettes et des punaises) mais la question change pour passer en contexte ouvert et inconnu : « Quel nouveau concept pouvez-vous inventer à partir de ce kit et qui pourrait être vendu en magasins ? »  Dans 99,5% des cas, la majorité des participants se concentre sur l’usage traditionnel de la bougie comme source de lumière ou de chaleur avec des suggestions du type : « Le kit éclairage au camping » et autres variations de lieux que le camping.  Je pense avoir vu 10 propositions qui répondaient à l’exercice : la capacité à se projeter  en dehors du territoire de la bougie, lumière etc… et plus largement en dehors de votre domaine d’expertise. Une des réponses les plus originales et pertinentes par rapport à l’objectif de cette deuxième expérience était : « un prototype de jeu pour enfants. » Le debrief de ces deux expériences est toujours puissant et éclairant (si je peux me permettre le jeu de mots) autant sur le temps contraint pour chaque expérience, que sur le peu de ressources à disposition et sur le processus individuel et collectif de réflexion. En résumé, quand vous souhaitez imaginer quelque chose de totalement nouveau, souvenez-vous que votre cerveau est conçu pour le statu quo. Malgré nos efforts pour explorer de nouveaux territoires, le cerveau tend souvent à

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Attends-toi à l’inattendu !

aTTENDS-TOI à l’inattendu ! L'inattendu 5 avril 2024 « Attends-toi à l’inattendu » Edgard Morin Imaginez un instant, un matin comme les autres… Vous êtes tranquillement en train de boire votre tasse de café tout en consultant les nouvelles du matin sur votre mobile avant de partir au travail. Un message apparaît brusquement sur votre écran de téléphone portable « Désolé pour cette interruption, mais nous avons fait une erreur : vous vous êtes abonné à l’édition VUCA (ou BANI), et vous étiez en train de lire l’ancienne édition standard. » Votre écran de téléphone portable s’éteint puis se rallume. Vous êtes encore sous le coup de la sidération la plus totale. Quelle est la « bonne information » ?  Comment s’orienter vers demain quand les informations semblent floues, paradoxales ou contradictoires ? Deux options de mise en mouvement émergent : la plus logique et la moins logique.  Option 1 – la plus logique : Faire rentrer l’incertitude dans la normale ou l’illusion de contrôle La réaction classique (au-delà du déni qui peut aussi opérer) consiste à s’accrocher à ce que l’on connaît et à tout ce qui a pu fonctionner par le passé : il suffirait d’analyser, de simplifier, puis de prendre des décisions « incrémentales » pour limiter les risques en attendant de recueillir des données plus complètes. Cette méthode, bien que rassurante, se heurte inévitablement à l’échec ou à l’insuffisance de résultats face à la complexité croissante, aux interdépendances et à l’instabilité de notre environnement. Cette réaction logique permet de se rassurer en faisant rentrer l’incertitude dans une forme de prévisibilité et de cohérence. La limite de cette stratégie d’exploitation du connu se vit au quotidien dans les organisations et se lit « en clair » ou « en creux » dans la presse : Dernière lecture en clair des limites des stratégies d’exploitation du connu en incertitude : « Neutralité carbone : un tiers des entreprises n’ont pas tenu les engagements pris à la COP26 : Si à la COP26, plus de 1 000 entreprises s’étaient engagées à s’aligner sur un scénario 1,5°C, deux ans plus tard, un tiers d’entre elles n’ont pas tenu leurs promesses. Technologies incertaines, scope 3 difficile à appréhender, vision à long-terme… la transformation des modèles ne fait que commencer. » source Novethic NB tandis que l’incertitude rebat encore les cartes avec de nouveaux scénarios anticipés à +2°C et +4°C  Dernière lecture « en creux » sur les conséquences de cette course contre l’urgence qui ne semble jamais suffisante et fait douter du sens et monter l’anxiété. C’est ce que nous rappelle le baromètre de référence Empreinte Humaine/opinionWay d’octobre 2023 : « la détresse psychologique des salariés augmente : 35% des salariés se disent épuisés émotionnellement malgré des mesures renforcées dans les organisations concernées. » L’accélération technologique renforce cette insécurité psychologique si l’on en juge une autre étude réalisée par OpinionWay et Ecole 42 en mars 2024 s’intéressait aux Français et à leur perception des nouvelles technologies (Intelligence Générative). Deux chiffres de l’étude interpellent également : 2/3 se sentent dépassés par les nouvelles technologies (ChatGpt, Sora, MidJourney…) et environ 80% estiment que le rythme est beaucoup trop rapide. Quelles sont actuellement les posologies concrètes proposées pour faire rentrer l’inconnu dans le connu ? Identifier ses peurs, les disséquer, prendre du recul, et chercher du positif dans tout cela, tout en proposant d’élargir votre zone de confort. Cette approche ne résout pas l’enjeu d’incertitude liée à de la reconfiguration permanente : 1/ Elle cherche à « linéariser » la peur de l’incertitude. En effet, cette approche est idéale en terrain plat et linéaire : si j’ai identifié m’a peur, que je l’ai surmontée, je serai plus à l’aise quand je serai confronté à un nouvel événement incertain.  Sauf que le prochain événement incertain prendra une nouvelle forme ; je serai peut-être un peu moins surpris mais je ne saurai pas plus comment rebondir car je serai face à une autre peur, celle du manque peut-être, quand j’avais préalablement travaillé sur la peur d’agir. 2/ Le deuxième problème de cette « solution » c’est qu’elle est basée sur un présupposé énorme et incapacitant : le présupposé est simple « tu n’es pas capable de gérer l’incertitude ou très peu ». Mais alors comment se préparer à l’incertitude ? Comment bien vivre l’incertitude à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui, plus que d’habitude ? Nous oublions souvent que l’incertitude constitue un ingrédient clé de nos vies quotidiennes ; par exemple il est rare de commencer une conversation avec quelqu’un en sachant à l’avance comment elle va se terminer. A haute dose, l’incertitude peut engendrer, à juste titre, des peurs qui paralysent ou distordent les comportements et diminuent la performance, la prise de décision ou la productivité.  Ces réactions sont en effet logiques (et c’est sur cette logique que s’appuie les posologies proposées par l’option 1) si l’on considère le fonctionnement de notre cerveau.  Les neurosciences ont largement démontré que la fonction la plus essentielle de notre cerveau consiste à maintenir notre sécurité. Pour ce faire, notre cerveau régule en permanence le fonctionnement de notre corps et devine si la personne ou la situation en face de nous constitue une menace ou une opportunité. Notre cerveau favorise l’efficacité, ce qui équivaut à la logique suivante « simplicité ou connu = bon »,  « incertitude ou inconnu = mauvais ». L’incertitude remet en question cette préférence pour la simplicité en présentant de multiples options et résultats. Lorsque nous nous sentons menacés ou dépassés par la complexité ou l’incertitude, il est plus facile de résister ou d’ignorer les situations incertaines et ambiguës. Nous simplifions, négligeons ou réagissons de manière excessive, agissant sur la base de conclusions erronées et incomplètes et manquant ainsi des opportunités cachées. Nous pouvons aussi, comme vu dans l’option 1, nous équiper un peu mieux face à toutes les peurs qui vont surgir immanquablement en essayant de leurrer notre cerveau « incertitude = pas complètement mauvais ». La deuxième option (et le parti pris Wonderloop©) consiste à renverser ce schéma classique qui, de plus, n’est pas très enthousiasmant. 2ème option – la moins logique (?) : accueillir l’incertitude comme nouvelle certitude et s’engager dans des stratégies d’exploration Il existe

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Quand les mad skills deviennent des smart skills

Quand les mad skills deviennent des mart skills Next Skills 2 avril 2024 Dans un monde où l’incertitude radicale devient la nouvelle norme, les « mad skills », version Wonderloop©, ne sont pas seulement un atout, mais une nécessité absolue pour la réinvention stratégique. Contrairement à la définition traditionnelle qui voit les “mad skills” comme des talents uniques, non conformes, Wonderloop© les élève au rang de compétences essentielles, permettant aux organisations et aux individus de naviguer avec fluidité malgré les turbulences. Les « mad skills » Wonderloop©, avec leur emphase sur l’imagination radicale, l’empathie profonde, et le courage d’explorer les “inconnus inconnus”, offrent les clés pour débloquer des opportunités inédites et concevoir des futurs où l’impossible devient possible. Remettons en perspective les trois principaux territoires au pays des compétences.Le tableau ci-dessous résume les trois concepts les plus utilisés que nous ont inspirés les Anglo-saxons : les « hard skills » ou compétences métiers, les « soft skills » ou compétences relationnelles. Les soft skills sont nées dans les années 60 dans l’armée américaine pour toute compétence qui ne faisait pas appel à l’utilisation des machines (« hard skills ») : par exemple les compétences sociales pour diriger un groupe ( communication, leadership, empathie…). Ces compétences étaient à l’époque intégrées dans les « hard skills » sans pouvoir être suivies, ni étudiées. Dans les années 90, le terme « mad skill » ou compétence folle ou encore extraordinaire émerge dans les milieux créatifs américains, puis s’étend à la Silicon Valley dans les années 2000 où les idées les plus folles et audacieuses étaient attendues pour changer le monde. Wonderloop© 2024 « Quand les mad skills deviennent des smart skills » Si les compétences métier et relationnelles doivent relever les défis de régénération rapide avec le tsunami de l’intelligence artificielle et les enjeux de transition, les mad skills commencent à être citées…encore timidement. « Quelles compétences pour 2030 ? » titrait récemment un article des EchosStart et listant les 5 compétences pour demain : Savoir collaborer en écosystème Rester intelligent face à l’IA Tous prospectivistes ! Définir sa « raison d’être »  Cultiver ses « mad skills» « Vous connaissiez les « soft » et les « hard » skills. Mais n’oubliez pas de faire une place à vos « mad skills » ! Ces compétences atypiques, originales peuvent concerner une passion spécifique, des connaissances sur un domaine improbable, une personnalité hors des clous… En résumé, les « mad skills » correspondent un peu à la cerise en bas de CV, un supplément d’âme, une petite différence qui pourrait faire la différence. Dans tous les contextes où vous verrez les « mad skills » citées, on essaie systématiquement de les faire rentrer dans « la normale ». Ce serait désormais des « compétences relationnelles augmentées » ou soft skills+. Le parti pris Wonderloop© (étayé par une vingtaine d’année d’accompagnement d’équipes dirigeantes et de projets stratégiques) est simple : en incertitude radicale, quand les règles du jeu se reconfigurent en permanence, les « mad skills » deviennent aussi importantes que les « hard skills ».  Pourquoi les #madskills devraient être en n°1 de la liste des compétences des EchosStart (ou ex aequo avec les compétences métiers) ? Les #madskills, comme détaillées dans le tableau ci-dessus, se révèlent souvent de façon aléatoire : face à des défis inédits,  de façon inconsciente (en reliant des points qui n’ont rien à voir les uns avec les autres), ou encore en étant capable de valoriser une information inattendue (l’art de trouver ce qu’on ne cherchait, la sérendipité). Wonderloop© 2024 « Quand les mad skills deviennent des smart skills » Or nous avons besoin de ce génie créateur, de cette pensée hors norme,  pour relever les défis écologiques, technologiques, sociétaux, d’autant plus que le génie créatif est devenu l’apanage de l’Intelligence Artificielle. Les mad skills sont notre meilleur atout pour réussir dans un monde incertain, encore faut-il « professionnaliser » ces compétences (tout comme cela a déjà été fait pour les soft skills, jugées un peu ésotériques il y a encore peu de temps). C’est la proposition Wonderloop© avec 3 métaskills pour surfer l’incertitude, oser grand et penser grand :  Métaskill 1 Flexibilité cognitive (imagination+) Métaskill2 Adaptabilité (plasticité résiliente) Métaskill 3 Co-création de nouveaux possibles enthousiasmants Pour ce faire, les #madskills Wonderloop© vont plus loin que la définition actuelle (voir comparaison ci-dessous) et proposent des variations imaginatives pour développer concrètement ses #madskills. Wonderloop© 2024 « Quand les mad skills deviennent des smart skills » Enfin, qu’est-ce qu’une variation imaginative ? Des méthodes pour inviter à un changement radical de perception, de postures et d’approche face à la vie et aux défis qu’elle propose. Ces « méthodes »  reposent sur plusieurs piliers fondamentaux : Savoir régénérer ses façons de penser (pour éviter de « penser périmé ») : Se tourner vers l’extérieur pour agir en conséquence, en se connectant avec les autres et avec une vision élargie Remettre en question les/ses hypothèses : sortir de la pensée habituelle et linéaire et autres schémas pour découvrir ce qui vous sert vraiment le mieux, vous et votre équipe, vous et votre organisation Savoir surfer (joyeusement) l’incertitudeTransformer ses instincts protecteurs en intuitions créatrices Naviguer dans plusieurs flux d’informations paradoxales, complexes, floues ou contradictoires Savoir trouver ce que l’on ne cherchait pasExpérimenter et découvrir de nouvelles approches pour relever les défis inédits (dont les réponses exigent de regarder dans les zones « inconnues, inconnues », bien au-delà de la « lumière du réverbère »). Les variations imaginatives vous font sortir du pilotage automatique et vous aident à rester alertes, présents, pleinement et joyeusement engagés malgré l’incertitude. Let’s get mad 😉 Pour en savoir plus sur la playlist des variations imaginatives, c’est par là ✨ ou par là 🔍  Wonderloop© 2024 « Quand les mad skills deviennent des smart skills » 2023-2024 ©wonderloop Marianne Dekeyser est depuis plus de 20 ans au service du « penser et faire autrement » conférences, workshops stratégiques et formations avec des Comités de Direction et managers.Son constat ? Il faut aller au-delà du penser autrement et faire autrement » si nous voulons créer un monde radicalement positif et enthousiasmant pour tous.Quand tous les imaginaires et les business modèles liés sont à réinventer, Wonderloop© est la méthode stratégique radicalement différente pour réinventer demain sans penser comme hier :

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Nouveaux webinaires

Nouveaux webinaires Réinventer 2 mars 2024 3 webinaires pour plonger dans la méthode Wonderloop© Face aux défis majeurs et à l’incertitude radicale, tout est à réinventer : la consommation, le travail, les relations, les solidarités. Se contenter de « penser autrement » en modifiant les modèles connus et établis (d’hier) limite notre capacité à envisager l’avenir et nous ramène à des stratégies qui créent peu de différence et peu d’enthousiasme : des stratégies de survie plutôt que d’envie. 1er Webinaire : 14 mars 12h15-13h15 il est grand temps de réveiller notre imagination ! Nous sommes entrés dans l’ère de l’imagination continue et, paradoxalement, nous souffrons d’un déficit d’imagination humaine, notre singularité parmi les vivants. Nous sommes émerveillés par les pouvoirs magiques de la créativité artificielle, nous oublions d’utiliser notre propre pouvoir : celui de l’imagination humaine et créatrice ! Nous vivons dans un moment de perturbations inédites mais aussi de possibilités inédites : tout est à réinventer ! Qu’allez-vous désapprendre ? 3 idées reçues sur l’imagination : L’imagination n’est pas si folle que ça ! ChatGPT est votre meilleur ami créatif si…Vous ne pensez pas comme une machine Pour imaginer, il faut commencer par diverger Qu’allez-vous découvrir ? Dans un monde incertain, “penser autrement”, c’est penser comme… avant Comment ça marche l’imagination humaine ? Le lien direct entre imagination humaine créatrice, impact+ et culture organisationnelle+ Une conférence participative qui cible toutes celles et ceux qui cherchent des réponses neuves et ambitieuses aux défis actuels Pour vous inscrire 2ème Webinaire : 28 mars 12h15-13h15 Développer ses mad skills ! Dans un monde où l’incertitude radicale devient la nouvelle norme, les « mad skills », version Wonderloop©, ne sont pas seulement un atout, mais une nécessité absolue pour la réinvention stratégique.Contrairement à la définition traditionnelle qui voit les “mad skills” comme des talents uniques, non conformes, Wonderloop© les élève au rang de compétences essentielles, permettant aux organisations et aux individus de naviguer avec agilité dans les eaux tumultueuses de la transformation. Les « mad skills » Wonderloop©, avec leur emphase sur l’imagination radicale, l’empathie profonde, et le courage d’explorer les “inconnus inconnus”, offrent les clés pour débloquer des opportunités inédites et concevoir des futurs où l’impossible devient possible. Qu’allez-vous désapprendre ? La pensée linéaire pour aborder des enjeux complexes À poser des questions intelligentes pour trouver des idées à impact+ : les grandes idées sont majoritairement nées de questions absurdes ou de constats décalés Qu’allez-vous découvrir ? La gamme de Variations imaginatives Wonderloop© pour stimuler vos “mad skills” L’escape game ReGenius pour hacker vos présupposés et ouvrir les nouveaux possibles Les “mad skills” ne servent à rien si vous ne les combiner pas avec des “hard skills”Dans un monde où l’incertitude radicale devient la nouvelle norme, les « mad skills », version Wonderloop©, ne sont pas seulement un atout, mais une nécessité absolue pour la réinvention stratégique. Pour vous inscrire   3ème Webinaire : avril 2024 (dates à venir) Ethique rime avec stratégique ! Découvrir la merveilleuse boussole stratégique Wonderloop© et ses 4 métavaleurs stratégiques pour développer des solutions à la hauteur des grands enjeux Pour vous inscrire 2023-2024 ©wonderloop Marianne Dekeyser est depuis plus de 20 ans au service du « penser et faire autrement » conférences, workshops stratégiques et formations avec des Comités de Direction et managers. Son constat ? Il faut aller au-delà du penser autrement et faire autrement » si nous voulons créer un monde radicalement positif et enthousiasmant pour tous.Quand tous les imaginaires et les business modèles liés sont à réinventer, Wonderloop© est la méthode stratégique radicalement différente pour réinventer demain sans penser comme hier : de la page blanche jusqu’au business modèle régénérateur. Tous les workshops sont coanimés avec des complices-experts ! Pour plonger dans les wonderloops (conférences imagination stratégique, workshops…), suivez le lapin blanc 🐇  

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Qu’est-ce qu’un wonderlooper ?

Qu’est-ce qu’un wonderlooper ? Imagination Créatrice, L'inattendu, Réinventer 2 février 2024 L’esprit joyeux de réinvention dans un monde en reconfiguration permanente Face aux défis majeurs et à l’incertitude radicale, tout est à réinventer : la consommation, le travail, les relations, les solidarités. Se contenter de « penser autrement » en modifiant les modèles connus et établis (d’hier) limite notre capacité à envisager l’avenir et nous ramène à des stratégies qui créent peu de différence et peu d’enthousiasme. Penser grand et agir grand pour créer ces nouveaux chemins vibrants et vivants, c’est l’esprit Wonderloop©. Pour créer ces nouveaux chemins qui n’existent pas encore, le Wonderlooper, est guidé par trois quêtes stratégiques : trouver la résonance, la pertinence, la singularité radicalement positive. L’esprit Wonderloop© c’est une invitation à redevenir explorateur de territoires inconnus, à court-circuiter joyeusement vos perceptions inconscientes qui limitent le champ de vision et le champ des possibles, à réveiller votre imagination créatrice (savoir penser hors de l’algorithme et avec), à développer votre pensée intégrative tout en embrassant l’incertitude. Quand certains « visent les étoiles pour décrocher la lune », le Wonderlooper croit au Merveilleux pour repousser les limites du possible et réinventer les paradigmes établis. Pour le Wonderlooper, croire au Merveilleux n’est ni de l’optimisme béat, ni une mièvrerie, ni une hallucination de l’esprit, mais un levier stratégique revisité, puissant qui nous élève vers le haut et nous montre le vrai pour réinventer et transformer équipes et organisations. Le Merveilleux transforme les impossibles, stimule la création de solutions innovantes+, insuffle de l’énergie et de l’enthousiasme dans les équipes, et érige l’extraordinaire en norme pour apporter des réponses à la hauteur des défis actuels. Le Wonderlooper s’engage coeur, corps, tête dans cette aventure stratégique et s’appuie sur la playlist stratégique Wonderloop©, une combinaison inédite de variations imaginatives et d’outils stratégiques. Êtes-vous prêt.e à suivre le fil de la réinvention pour bâtir un monde vibrant et vivant pour tous ?   ou suivre lien ici 2023-2024 ©wonderloop Marianne Dekeyser est depuis plus de 20 ans au service du « penser et faire autrement » conférences, workshops stratégiques et formations avec des Comités de Direction et managers. Son constat ? Il faut aller au-delà du penser autrement et faire autrement » si nous voulons créer un monde radicalement positif et enthousiasmant pour tous.Quand tous les imaginaires et les business modèles liés sont à réinventer, Wonderloop© est la méthode stratégique radicalement différente pour réinventer demain sans penser comme hier : de la page blanche jusqu’au business modèle régénérateur. Tous les workshops sont coanimés avec des complices-experts ! Pour plonger dans les wonderloops (conférences imagination stratégique, workshops…), suivez le lapin blanc 🐇  

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La confiance, levier de réinvention 2024

La confiance, levier de réinvention Réinventer, Stratégies régénératives 19 janvier 2024 Le thème stratégique de cette semaine était directement inspiré du sommet de Davos « Reconstruire la confiance » … technologique, en tirant le fil nous sommes passés par le dernier baromètre 2024 Edelmann sur la confiance ou plutôt la véritable « crise de confiance » sociétale et (post)consommation, puis petit détour par les conditions de la confiance, puis par le dernier classement Corporate Knights des entreprises qui réussissent le mieux la transition énergétique avec une invitation à visiter leur site pour comprendre comment elles créent la confiance. Pour clore ce kaléidoscope, tous les vendredis nous faisons rimer stratégie et poésie avec un rappel de la danseuse et chorégraphe Pina Bausch de penser à déplier nos gestes malgré l’incertitude car le geste comme la confiance nous relient au monde ou nous délient du monde. Il est donc temps de remettre la confiance au coeur des stratégies car elle nourrit toute relation positive et durable ; elle seule rend possible les nouvelles architectures de co-création nécessaires au développement de solutions pérennes. En contexte de forte incertitude, la confiance, a priori invisible, devient un levier stratégique bien réel.  Réinventer la confiance, ça commence par trouver la confiance pour se réinventer. C’est notre programme dès vendredi prochain : état d’esprit de réinvention, postures, nouvelles compétences et nouveaux outils. Nous vous invitons dores et déjà à monter le son et à vous mettre en mouvement ! 2023-2024 ©wonderloop Marianne Dekeyser est depuis plus de 20 ans au service du « penser et faire autrement » conférences, workshops stratégiques et formations avec des Comités de Direction et managers. Son constat ? Il faut aller au-delà du penser autrement et faire autrement » si nous voulons créer un monde radicalement positif et enthousiasmant pour tous.Quand tous les imaginaires et les business modèles liés sont à réinventer, Wonderloop© est la méthode stratégique radicalement différente pour réinventer demain sans penser comme hier : de la page blanche jusqu’au business modèle régénérateur. Tous les workshops sont coanimés avec des complices-experts et/ou des artistes reconnus ! Pour plonger dans les wonderloops (conférences imagination stratégique, workshops…), suivez le lapin blanc 🐇  

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Meilleurs voeux 2024

Meilleurs voeux 2024 ! Réinventer, Stratégies régénératives 6 janvier 2024 Pour 2024, nous vous souhaitons le meilleur et surtout du Merveilleux !En ce moment particulier de transition annuelle et de nouvelles espérances, nous vous souhaitons une merveilleuse année, riche en grandes promesses et en grandes réalisations. Dans un contexte polarisé et désenchanté, le Merveilleux est le principe le plus puissant pour trouver un nouveau souffle commun, cet élan qui unit dans la poursuite des ambitions les plus audacieuses, cet élan qui permet de passer des stratégies de survie à l’avenir aux stratégies d’envie. Le Merveilleux ne se résume pas aux « licornes » et à leurs réussites financières fulgurantes, cette définition est étroite et obsolète. Le Merveilleux ne consiste pas non plus à tout réenchanter. Le Merveilleux englobe bien plus, notamment à travers ses trois définitions et dimensions clés : 1/ le requestionnement de nos présupposés (le mot anglais « wonder » a gardé ce sens originel, « s’interroger »)2/ la résonance : des expériences de connexions profondes transformatrices3/ l’ouverture à tous les possibles. Le Merveilleux est surtout une rencontre qui nous élève toujours vers le haut : un état de conscience accru provoqué par quelque chose d’inattendu qui nous ravit, nous désoriente positivement et nous transforme.Le Merveilleux renverse les impossibles. En nous touchant en plein coeur, le Merveilleux perturbe notre perception par défaut ou nos préjugés afin que nous puissions voir à nouveau ce qui est réel et vrai, ce qui est Beau, Bon, Juste, Utile. Le Merveilleux nous en rêvons tous en secret pour 2024 : du souffle commun, de l’élan, de l’épanouissement, de la page blanche à écrire, de nouveaux possibles vertueux, des organisations qui peuvent non seulement aspirer à devenir extraordinaires et inspirantes, mais aussi agir de manière concrète et responsable pour créer un impact positif durable. Le Merveilleux, nous en avons fait une méthode stratégique Wonderloop© pour réconcilier Hommes & Planète, Intelligence rationnelle & Intelligence sensible, pour chercher au-delà des oppositions, des contradictions, des impossibilités, pour contribuer à développer des organisations, des équipes, des solutions merveilleuses, c’est-à-dire vibrantes et vivantes. Loin d’être une simple fantaisie ou une illumination de l’instant, le Merveilleux, dans son acception élargie, est une force motrice pour réinventer positivement nos postures et pratiques. Pour le dire autrement, plonger dans le Merveilleux et ressortir avec un business modèle régénérateur, c’est possible.Il vous suffit de conjuguer de nouvelles variations imaginatives et de vous laisser guider par notre boussole régénérative, 4 métavaleurs stratégiques Wonderloop© pour redéfinir votre résonance et votre pertinence de demain. Bien sûr nous démarrons l’année avec un poème le poème de Charles Baudelaire « Le Voyage » dans les Fleurs du Mal : « Mais les vrais voyageurssont ceux-là qui partentPour partir : coeurs légers,semblables aux ballons,De leur fatalité jamais ils ne s’écartent,Et sans savoir pourquoi,disent toujours : Allons ! »  Souriez, nous vous promettons une merveilleuse année 2024 …ensemble ! Cliquez pour en savoir plus…   2023-2024 ©wonderloop Marianne Dekeyser est depuis plus de 20 ans au service du « penser et faire autrement » conférences, workshops stratégiques et formations avec des Comités de Direction et managers. Son constat ? Il faut aller au-delà du penser autrement et faire autrement » si nous voulons créer un monde radicalement positif et enthousiasmant pour tous.Quand tous les imaginaires et les business modèles liés sont à réinventer, Wonderloop© est la méthode stratégique radicalement différente pour réinventer demain sans penser comme hier : de la page blanche jusqu’au business modèle régénérateur. Tous les workshops sont coanimés avec des complices-experts et/ou des artistes reconnus ! Pour plonger dans les wonderloops (conférences imagination stratégique, workshops…), suivez le lapin blanc 🐇  

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